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La luminothérapie est un traitement psychiatrique ayant pour vocation d’agir sur la dépression et de réguler le sommeil. Il s’agit tout simplement d’apporter à l’intérieur une lumière qui sera la plus proche possible de la lumière naturelle du soleil.

En quoi la luminothérapie est-elle efficace ?
La lumière du jour est essentielle pour le développement de chacun. La luminosité agit sur la mélatonine qui est déréglée chez les personnes atteintes de dépression. L’objectif est de bloquer la sérotonine afin qu’elle ne se transforme pas en mélatonine. Pour mémoire, la mélatonine est l’hormone du sommeil. Trop développée la journée chez les dépressifs, elle engendre une irrépressible envie de dormir. En régulant cette hormone, les dépressifs retrouvent un peu d’énergie au cours de la journée afin de leur permettre de retrouver une activité normale. En outre, la lumière naturelle régule l’horloge biologique et augmente le niveau de ce neurotransmetteur qu’est la sérotonine afin de réguler l’appétit.

Histoire de la luminothérapie
C’est au XIXe siècle que Niels Ryberg Finsen a utilisé pour la première la luminothérapie. A l’époque, il s’agissait de renforcer les défenses immunitaires pour les lutter contre les infections. En France, cette pratique se développe dès les années 20. Mais, avec la découverte de la pénicilline et le développement de divers vaccins, la luminothérapie en l’état n’était plus utile… Jusque dans les années 80 où elle fût pour la première fois utilisée en psychiatrie pour lutter contre la dépression saisonnière. Cette utilisation est née d’un constat simple : les baisses de moral interviennent bien souvent dès l’automne pour s’amplifier en hiver en raison de notre manque de lumière et de soleil.

Dans quels cas la luminothérapie est-elle utilisée ?
Aujourd’hui, cette pratique est utilisée pour soigner de nombreux mots. Si elle permet de réguler le métabolisme et de lutter contre la dépression, la luminothérapie est également utilisée pour lutter contre les troubles alimentaires à l’image de l’anorexie et de la boulimie. Elle est également pratiquée dans divers cas comme le sevrage alcoolique, le syndrome prémenstruel, la maladie d’Alzheimer, la fatigue chronique, les décalages horaires ou encore le travail de nuit.